C'est nul

Parfois, je trouve que nous sommes bien nuls, nous les êtres humains. J'ai même hont parfois d'appartenir à cette génration de jeunes écervelés qui passent leur temps sur Facebook ou Twitter, qui vont au club tous les jeudis et qui ne sont même pas foutus de se révolter contre cete société de merde dans laquelle nous vivons. Nous nous continuons à faire souffrir les autres et nous le savons. C'est vrai, regardons-nous tous. La pollution qu'on crée, notre piteux système économique, nos politiciens corrompus jusqu'au bout du cheveu, nos industries qui ne se basent que sur la consommation- non, je dirai plutôt la surconsommation-, nos guerres de religions et d'idéologies. Et pourtant, lorsqu'on y réfléchit bien, nous nous compliquons bien la vie. Pourquoi la politique? Pourquoi l'économie? Pourquoi la guerre? Pourquoi la pollution, l'industrialisation?

Ce sont tous ses éléments qui conduisent l'être le plus intelligent de la planète à sa propre perte. Où est donc cette société idéale que tant de philosophes antiques grecs ou romains ont écrite et réécrite? Où est donc passée cette soif de science et d'art, de beauté, cette relation fusionelle avec la nature?
L'être humain se complique bien l'existence, en essayant d'avoir le pouvoir, en essayant de ''gagner'' sa vie. Pourtant, nous ne gagnons rien, en soit, en ce bas monde. Tout ce que nous gagnons à la fin, c'est la mort. Alors à quoi bon?

Un jour, un meilleur monde renaîtra de ses cendres.
Peut-être, je le souhaite, un monde sans humains.

Je rêve...

Je rêve parfois de parcourir des contrées lointaines, de plonger dans les eaux les plus glacées qui puissent exister, de marcher dans des sentiers qui me mènent nul part, de respirer des épices que personne n'aurait pu soupçonner d'avoir une existence, de courir dans un sable doré, de me coucher sous une couverture d'étoiles et de météores colorées.
Que demander de plus, lorsque nous sommes béni par le pouvoir de voyager?

L'un de mes passe-temps favoris ces temps-ci est de me promener partout dans le globe avec le cyber-magique Google Map. Je suis alors devant mon écran, la carte du monde devant moi. Je ferme les yeux et j'imagine que je suis sur un avion qui se doit de faire un aterrissage forcé sur quelque terre. Je pointe alors le curseur au hasard sur la carte et je fais un''zoom'' sur le lieu pointé tout en gardant les yeux fermés, car -et cela est très important- je ne dois pas savoir où je suis aterrie, car cela ruinerait le ''fun'' du jeu, évidemment et lorsque j'ai assez zoomé, j'ouvre les yeux et je clique sur nimporte quelle photo du lieu et me voilà dans un paysage comme celui que vous voyez en haut. Je prends alors le temps d'imaginer ce que cela me ferait si j'étais effectivement aterrie dans ce lieu et dans la plupart du temps, je remercie Dieu que ça ne soit pas le cas. Je souhaite toujours de tomber sur une magnifique île perdue dans le pacifique ou non loin de l'océan indien... Mais je tombe toujours sur un paysage de neige en Serbie ou en Groenland. Comme quoi je suis pré-disposée au froid.
Ce paysage m'a frapé, d etoute manière.
Cette photo me rappelle une personne qui est passée dans ma vie et qui y est restée un peu trop longtemps, à mon avis. J'ai été très mécontente de tomber sur ce paysage, car pour moi c'était tout comme retomber sur le visage de quelqu'un qu'on aurait voulu oublier au métro.

Renaissance

Est-ce que ça vous arrive de penser que vous volez?
Comme si plus rien n'existait autour de vous, comme si vous deveniez un cygne blanc, comme si les choses noires autour de vous n'avaient plus leur signification, leur importance. Comme si vous ne deveniez qu'un avec vous-même, comme si, enfin, le puzzle de votre âme ne devenait qu'une seule unité, Vous.
Est-ce qu'il vous arrive de ressentir cela?
De ressentir la Mort et la Vie en même temps?
Une Renaissance.

Zero 7- Destiny

I lie awake
i've gone to ground
i'm watching porn
in my hotel dressing gown
now i dream of you
but i still believe
there's only enough for one in this
lonely hotel suite

the journey's long
and it feels so bad
i'm thinking back to the last day we had
old moon fades into the new
soon i know i'll be back with you
i'm nearly with you
i'm nearly with you

when i'm weak i draw strength from you
and when you're lost i know how to change your mood
and when i'm down you breathe life over me
even though we're miles apart we are each other's destiny

on a clear day
i'll fly home to you
i 'm bending time getting back to you
old moon fades into the new
soon i know i'll be back with you
i'm nearly with you
i'm nearly with you

when i'm weak i draw strength from you
and when you're lost i know how to change your mood
and when i'm down you breathe life over me
even though we're miles apart we are each other's destiny

when i'm weak i draw strength from you
and when you're lost i know how to change your mood
and when i'm down you breathe life over me
even though we're miles apart we are each other's destiny

i'll fly, i'll fly home
i'll fly home and i'll fly home

Vue de Montréal

Lorsque je me sens triste, je vais me promener au Vieux Port de Montréal. J'erre en silence, en écoutant ma musique, puis je regarde les gens qui marchent aussi. Il y a beaucoup de couples qui passent, ce qui me fait chier! Mais en même temps, c'est romantique. Pas le fait qu'il y ait des couples au Vieux Port, mais surtout le fait qu'une étrangère seule se promène au milieu de tous ses tourtereaux.
Puis, après un certain, tout ce paysage trop rose m'agace et je quitte le Vieux Port. Je m'en vais au Centre-ville, sur Sainte-Catherine ou bien au Chinatown. Mais toute cette foule, toutes ces fourmis qui grouillent autour de moi dans la rue finissent eux aussi par m'agacer.
''Je peux pas être seule, bon sang?''
Alors je prends le métro et je retourne chez moi.

Regarder la vie comme on regarde un arc-en-ciel

''J'aurai bien voulu regarder la vie autour de moi comme on regarde un arc-en-ciel, apprécier mieux les couleurs des lumières brillant sur les rues mouillées de la ville, sourire au visage rose et pétillant de joie d'un enfant dont on croise le regard par hasard.''



-Visage quelconque, Corel Painter.

The girl in the Moon

Bienvenue dans mon blog personnel !
Je crois qu’une présentation de moi-même et du but de mon blog est de mise avant d’entamer la publication de mes articles. Je me présente donc, mon nom est Karima, je suis étudiante finissante du cégep et je commence l’université l’an prochain ( ‘Inchallah’ comme le disent si bien les arabes). J’ai 20 ans, et mes principaux intérêts sont les arts, la littérature, le dessin, la peinture, le capuccino et l’actualité.
Sur ce blog, je présenterai certaines de mes pensées et je publierai aussi mes dessins car ce sont eux qui me permettent de m’exprimer.
Un peu comme un journal ouvert, j’aimerai partager mes expériences de vie, les expériences de la fille toujours silencieuse, la fille qu’on ne remarque jamais, la fille dans la lune.